EXTERMINATION

De tous temps les humains se sont battus, décidés à exterminer l'Autre, celui qui gêne, celui qui dérange, celui que pour elle ou telle raison on ne veut pas !

L'homme de Cro-Magnon a très probablement été contemporain à Neandertal. Le plus fort à éliminer le plus faible.

C'était peut-être le premier génocide de l'histoire de l'humanité.

Qu'est ce qui différencie la shoah de n'importe quel génocide ? Pourquoi est elle LA représentation du génocide ?

Que l'on parle des Indiens, des Incas ou des Aborigènes pour ne citer que les grands peuples exterminés par la main humaine, on peut dire que "nécessité fait loi".

Les colons ont besoin de terre pour survivre dans un premier temps, puis pour devenir de plus en plus riches. La terre est occupée ? Qu’à cela ne tienne, on va la prendre à ses occupants. Rien de plus facile !

Les colons ont des armes plus puissantes et jouissent de l’effet de surprise.

Ils repoussent les autochtones, les tuent, les posent dans des réserves avant de les priver de la possibilité de se nourrir et leur transmette à leur insu cette fois, des maladies totalement étrangères aux corps des indigènes qui sont ainsi décimés par des microbes.

D’autres peuples, aujourd’hui encore se battent jusqu’à ce que l’un d’entre eux laisse la place ou disparaisse. Le Rwanda en est un des exemples les plus frappants.

Toutes les raisons sont certes mauvaises, mais on peut dire tout de même que « nécessité fait loi » et que les génocides, réussis ou pas, ont des raisons d’être.

La shoah quant à elle n’a pas de raison d’être.

Hitler, seul et unique instigateur de l’holocauste, n’a d’autres raisons qu’une cruauté sans nom. Il veut une race pure mais ne peut pas décemment éliminer tout ce qui n’est pas grand et blond aux yeux bleus, d’autant que lui-même est très loin de ressembler au portrait qu’il dessine d’une race pure. Est-ce parce qu’il a lui-même du sang juif dans les veines, est ce parce que le peuple juif, économiquement et artistiquement fort mais marqué d’une vindicte populaire qui le cloue au pilori de puis deux mille ans qui le rend donc facile à dresser à la vindicte populaire. L'humain hait bien !

La shoah a été pensée, réfléchie des années durant.

Au contraire de toutes les exterminations qui ont eu lieu jusqu'ici et qui sont "de fait" c'est à dire une sorte "d'obligation" pour pouvoir vivre dans un lieu précis, Hitler offre à son projet une infrastructure dans de nombreux lieux. Ces usines de la mort sont exactement localisées. Proche des rails du chemin de fer qui amène la matière à dégommer, assez loin des populations qui pourraient tout de même s'offusquer de ce qui se passe en ces lieux mais assez proche des usines qui sont indispensables à l'effort de guerre.

Mieux !

Puisque les juifs ne meurent pas assez vite, Hitler n'hésite pas à faire appel à la chimie qui lui fabrique le Zyclon B.

Mais surtout, la machine nazie est toute acquise à un seul homme. Hitler, seul, est parvenu à convertir des milliers d'hommes et de femmes à son "idéologie".

Il crée un véritable "boulot" pour tous ses joyeux employés.

Des hommes et des femmes, des êtres humains à ce qu'on dit, sont rémunérés pour, pas seulement ôter la vie à un peuple tout entier, mais pour infliger les pires tortures à leurs congénères, enfants et bébés, hommes et femmes, vieux et jeunes...

Il y a eu des génocides, il y a eu l'esclavage, il y a encore... mais rien n'a jamais atteint les sommets des usines de mort d'Hitler.

Les morts sont morts.

On pleure certes les morts et tout ce qu'ils ont^eut à subir avant d'avoir la chance que la vie les quitte enfin.

On pleure les juifs parce qu'ils ont été la première cible, parce qu'ils ont toujours été la cible, parce qu'ils sont plus nombreux que les Arméniens ou les Tziganes, les homosexuels ou les communistes...

Pleurer ne sert à rien !

Ce qui est fait est fait.

Rien ne sert de pleurer, mais il est indispensable de SAVOIR !

Les larmes, ce vague sentiment de honte qui nous effleure tous plus ou moins face à cette intense cruauté, la culpabilité a crée l'état d'Israël.

Un état qui aujourd'hui tente de reprendre un territoire qui lui "appartient de droit" aux Palestiniens qui vivent là depuis toujours.

Aujourd'hui je vous le dit, je suis absolument antisioniste.

Ce qui ne signifie pas que je sois antisémite !

 

 



02/12/2008
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